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histoire - guerre 1939 - 45

Oradour

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Oradour
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Normandie 1944 (MOH)

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Normandie 1944

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A voir à quelques jours de l'anniversaire du D-day

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Libération

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En ce jour de célébration du souvenir des horreurs de la "grande guerre", il est normal d'avoir une pensée pour ceux qui ont passé cinq ans derrière les barbelés une trentaine d'années plus tard.

Voici un extrait du journal d'un témoin de la libération du camp d'Hemer par les Américains en avril 1945.

Mon père qui avait été condamné à 3 ans et demi de prison pour avoir fréquenté une Allemande à la mine de charbon où il travaillait comme mineur de fond n'aura fait finalement que huit mois de cellule dans ce stalag où il a passé 5 ans, et sera rapatrié le 2 avril.

extrait-lib-hemer-avril-1945-F-Descamps2r.jpg

autre article sur la guerre de 1939-45 : >>>  Deux Sèvres

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Reddition

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L'Union du 8 mai 1945

 

lunion-080545r.jpg

Le lycée Franklin-Roosevelt est un établissement public d'enseignement secondaire situé à Reims. Il est considéré comme  une institution à plus d'un titre, par sa capacité d'accueil supérieure à 2 000 élèves, par ses formations scientifiques et techniques, dont 14 classes préparatoires, et par son histoire.  C'est là que fut signée la capitulation de l'armée allemande le lundi 7 mai 1945, un évènement commémoré par le Musée de la Reddition installé dans une partie de ses locaux.

 

La cour du lycée Roosevelt aujourd'hui 

lycee-roosevelt.jpg

cliquer pour voir la cour du lycée dans les années 60 :>>>  Reddition

 

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Deux Sèvres

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Voici la fin de la composition écrite par ma mère Eliane Noël en 1943, après son exode dans les Deux-Sèvres à l'âge de seize ans en 1940 :

       Aspects de la vie quotidienne

Dès le matin, je mène aux champs dans la vallée

Les vaches brunes aux grands yeux doux.

Leurs petits veaux jeunes et fous,

Et les moutons qui vont au pas ;

Enfin, les chèvres qui déjà

Livrent bataille aux vieux béliers

 

Tout ce monde parmi les bois,

Par des sentiers dans les fougères

Dégringole, dans le coteau

Et quand je ferme les barrières

Les bonnes bêtes

Baissant la tête

Semblent se dire à demi voix

« L'herbe est bonne et le ciel est beau »

 

Au soir, je reviendrai, les prendre à la barrière

Quand la brume bleuâtre montera du Liguier

Et que, dans le lointain, scintilleront

Les vitres de quelque humble maison

 

Et quand le rossignol chantera sa romance

Chanteur mélancolique sautant de branche en branche

Lorsque sur la bruyère rose et desséchée

Régnera la paix des crépuscules d'été

Je songerai en rentrant au foyer

Qu'il n'est pas de pays qu'on ne puisse mieux aimer.

 

cliquer pour lire le récit de son exode dans les Deux-Sèvres : >>>  Exode

cliquer pour revenir à la première partie de la composition : >>>  Deux Sèvres

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Deux Sèvres

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Voici la suite de la composition écrite par ma mère Eliane Noël en 1943, après son exode dans les Deux Sèvres à l'âge de seize ans en 1940 :

 

Impression du pays

Quand une heure sonne à un lointain clocher

Pas une âme ne bouge dans le hameau

A l'intérieur on jette dans la cheminée

Pour éveiller le feu et faire bouillir le pot

Préparer une omelette qu'on présente à la flamme

Des sarments d'une vigne qui exhale son âme

 

Puis dans la tiédeur de l'après-midi,

Alors qu'on sommeille à demi,

Chacun s'éclipse silencieusement :

« Aujourd'hui, c'est sous les marronniers du château

Qu'il va dormir, la tête sous son grand chapeau. »

 

Cher pays où le temps est si doux

Où les mœurs sont si simples,

Où les gens sont si bons et si calmes,

Toujours je me souviens de vous.

Et j'aime tant votre vie humble,

Qu'au moment de reprendre mon âme

Dieu me ferait beaucoup de peine

S'il la prenait loin des Deux Sèvres

 

cliquer pour lire le récit de son exode dans les Deux Sèvres : >>>  Exode

cliquer pour lire la première partie de la composition : >>>  Deux Sèvres

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Deux Sèvres

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Une composition écrite par ma mère Eliane Noël en 1943, après son exode dans les Deux Sèvres à l'âge de seize ans en 1940 :

      Mes Deux Sèvres

Riants vallons du pays de mes rêves

C'est bien de vous que je veux rêver aujourd'hui,

Durant ce vilain jour où le soleil ne luit.

Pour chasser un instant toute ma mélancolie

Et ma tristesse coutumières

Je veux, malgré ce vieux temps gris,

Revoir dans ma pensée, Crezesse et le Liguier

Le rocailleux Poitou, son marais, les Deux Sèvres.

 

Il tombe lourde et morne, une pluie

Que le vent de mars avec rage

Fouette de tous les côtés

Là bas elle descendait d'un ciel gris clair

Et accourait vers nous, légère

Fine ou drue, mais pressée d'apporter

Le vent d'ouest, l'air frais du large

Aux champs, aux bois, aux prés fleuris.

 

Par derrière bientôt le soleil irisait

Le splendide manteau d'argent

Qui fuyait vers le continent

Alors semblaient monter de la nature entière

Mille et une voix fraîches et familières

Des gazouillis d'oiseaux nichés sous la futaie

Et des cris dans les champs

De tous les gens contents

 

cliquer pour lire le récit de son exode dans les Deux Sèvres : >>>  Exode

cliquer pour lire la suite de la composition : >>>  Deux Sèvres

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Captivité

Publié le par bauds

Un des derniers témoins de la captivité des prisonniers de guerre en Allemagne vient de s'éteindre le 17 septembre dernier à 98 ans.

Il a tenu ainsi que sa famille à ce que son histoire soit diffusée sans limite.

Voici quelques extraits de ses témoignages recueillis par un chercheur en mars 2011.

 

"Il ne faut pas que cette partie de notre histoire tombe dans l'oubli. La jeunesse actuelle doit connaître le prix payé par leurs aînés pour vivre en liberté.

 

Les souvenirs sont parfois douloureux, mais ils ne doivent pas tomber dans l'oubli, par respect pour les souffrances endurées et pour que les jeunes générations aient une idée de la chance de vivre libre.

 

Je souhaiterais que la jeunesse n'oublie pas que nous avons passé 5 années, et les plus belles, celles de notre jeunesse, loin de notre famille, de nos amis, de notre pays. 

 

Nous vivions au jour le jour, avec la mort qui pouvait survenir d'un moment à l'autre, la maladie, les bombardements, ….

 

Nous avons côtoyé régulièrement la mort, (la nôtre, mais également celle de ceux que l'on aime, la peur de ne pas les revoir vivant). 

 

Elle faisait partie de nos pensées en permanence, de notre vie. Je remercie la Providence de m'avoir épargné. Je la remercie aussi de m'avoir préservé des maladies, car là-bas, la grande crainte était de tomber malade et devoir retourner au stalag : pour nous c'était l'enfer.

 

Je pense avoir eu beaucoup de chance, et malgré les conditions vécues en Allemagne, j'ai une assez bonne santé. Actuellement j'ai 97 ans et suis en traitement pour un cancer de la prostate, mais cependant, je n'ai pas à me plaindre. J'ai toujours été très actif.

 

Pour moi, une des valeurs que je souhaiterais transmettre aux nouvelles générations, c'est la notion de respect de l'autre et la fraternité.

 

En Allemagne, ce qui m'a permis de tenir le coup, et ne pas sombrer dans la démence, c'est cette camaraderie. Nous étions tous sur le même pied, quelque soit le niveau, la politique, la religion, notre seul but, survivre ensemble.

 

La foi a également été un pilier dans mon équilibre mental, et elle m'a permis de surmonter beaucoup d'épreuves."

 

source : amicale des descendants des prisonniers de guerre des stalags 6A et 6D >>> link

autre article sur la guerre  39 - 45 : >>>  Bataille

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Bataille

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1761138910-100540.jpg

Il y a 72 ans, le 10 mai 1940, l'offensive allemande mettait fin à ce qu'on appelait la "drôle de guerre"

L'armistice fut signé par le gouvernement pétain le 22 juin 1940.

 

Au cours de ces deux mois de mai et juin, les pertes militaires françaises sur le front franco-belge sont estimées à 60 000 tués et 123 000 blessés. En outre, 1 800 000 soldats de l'armée française ont été capturés par les troupes allemandes puis internés dans des camps en Allemagne. Ils y resteront 5 ans, jusqu'à leur libération par l'armée américaine, sauf ceux (environ 70 000) qui réussiront à s'évader. 

Cet épisode certes peu glorieux dit "bataille de France" est pratiquement disparu de notre mémoire nationale. Ce n'est pas une raison pour ne pas rendre hommage à ceux qui en ont été les acteurs au péril de leur vie.

autre article sur la guerre de 1940 : >>>  Exode

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